La scène interpelle. Un homme, la septantaine, observe le bras articulé lui servir un verre de vin blanc. Dans son regard, on devine de la fascination. Mais aussi une certaine appréhension. «Merci», dit-il sobrement au robot. A quelques pas, une cinquantenaire s’enthousiasme au téléphone. «Il faut que tu viennes, il y a un robot qui sert l’apéro. Si, si, un robot.»
Bref, l’opération marketing est un succès. Malgré quelques sceptiques, «la plupart des visiteurs sont convaincus», sourit David Héritier, directeur des Celliers de Sion. Son entreprise a investi entre 15 000 et 20 000 francs pour s’offrir provisoirement l’engin de pointe développé par Workshop 4.0.
La start-up et ses têtes pensantes se dissimulent déjà derrière le Roboclette, compagnon cher à Eddy Baillifard. «Le racleur nous a ouvert la voie», confie...