Sur une terrasse de Saint-Germain, un drapeau du Brésil et un autre valaisan encadrent une toile sur laquelle un beamer projette le match entre la Suisse et la sélection auriverde.
L’hôte des lieux, Mathias Reynard, les joues grimées avec des drapeaux rouges à croix blanche, explique: «La femme de mon parrain, Maria, est Brésilienne. J’ai donc toujours eu un lien particulier avec ce pays.»
Parmi les 25 personnes présentes sur la terrasse du conseiller national, une petite dizaine porte les couleurs jaune et vert; dont Maria, qui chante de bon cœur l’hymne de sa patrie natale.
Un appel au Brésil
Coup d’envoi. Un supporter de la Nati lance d’entrée: «Si on reste à 0-0 quinze minutes, c’est déjà bien.» La tentative de Dzemaili (3e) fait espérer, mais le bijou de Coutinho (20e) calme tout le monde. Maria et une de ses compatriotes improvisent quelques pas de samba pour fêter cela.
Jusqu’à la mi-temps, l’ambiance redescend d’un cran. «Faut tenir ce 1-0» s’esclaffe un des convives. La pause permet d’en savoir plus sur les relations entre Mathias Reynard et le Brésil. «J’ai toujours beaucoup aimé visiter l’Amérique du Sud de manière générale. Quant au Brésil, je me suis lié d’amitié avec la famille de Maria, notamment son frère. Je lui ai rendu visite 3-4 fois alors que lui est venu ici, en Suisse.» C’est justement le frère de Maria que l’élu socialiste, un brin chambreur, appelle via facetime juste après l’égalisation de Zuber (50e).
La fin de la rencontre est tendue, notamment lors des occasions brésiliennes en fin de match. Mais les trois coups de sifflet finaux libèrent l’assistance, qui exulte - du moins ceux qui supportaient la Suisse. «On se contente de ce match nul. Ainsi, on reste en bons termes avec un pays ami», conclut Mathias Reynard.