Le ministre de la défense Guy Parmelin a annoncé dans la presse dominicale que l’armée doit renforcer ses moyens pour faire face aux phénomènes naturels. Il a notamment évoqué l’idée d’acquérir des canadairs afin de lutter plus efficacement contre les feux de forêt. Pour l’heure, les cantons n’ont pas encore été consultés sur cette proposition.
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En Valais, canton particulièrement touché par la sécheresse et qui a dû faire face à de gros feux de forêt, on accueille la proposition avec intérêt. «Cette annonce nous a un peu pris de court mais nous nous réjouissons de pouvoir parler avec l’armée de nos besoins en cas de catastrophes naturelles», relève Nicolas Moren.
Concernant les canadairs, le chef du Service cantonal de la sécurité civile et militaire se montre plus prudent: «Il y a toute une réflexion technique à mener. Je ne connais pas assez les spécificités de ces engins mais j’ai l’impression que le seul plan d’eau possible pour écoper serait le lac Léman, ce qui limiterait les possibilités d’action.»
Nicolas Moren se demande aussi si ces avions sont suffisamment puissants et agiles pour combattre les flammes dans les fonds de vallées. «Actuellement, j’ai l’impression que l’hélicoptère reste le moyen le plus adapté pour lutter contre les feux de forêt en Valais, mais nous sommes ouverts à la discussion.»