S’arrêter et observer. Réfléchir en silence. A Crans-Montana le jour d’après, de nombreux skieurs fixent le lieu du drame avec attention. Postés sur la piste d’où l’on voit le mieux les stigmates de l’avalanche, ils se taisent, la mine grave. «Triste histoire», soupire un moniteur de ski. Il n’en dira pas plus, poussant sur ses bâtons pour regagner la pente.
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Les yeux encore rivés sur la cassure, d’autres essaient de décrypter les événements de la veille en scrutant la montagne. Ils abandonnent rapidement. «On voit bien d’où l’avalanche est partie, sans être plus avancé», remarque Simon. Pour le Belge, c’est un malheureux hasard. «Il ne faut pas chercher un responsable. C’est la fatalité.»