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Avalanche de Crans-Montana: 10 heures d’angoisse racontées par les sauveteurs

244 personnes ont travaillé tard dans la nuit pour retrouver d’éventuels survivants ensevelis sous la coulée de neige de la Plaine Morte. Leur récit révèle l’ampleur de l’événement et des opérations de sauvetage.

20 févr. 2019, 19:05
Le sauveteur Christophe Berclaz et le policier Guillaume Clavien ont travaillé jusque tard dans la nuit.

«Ça aurait pu être encore plus grave.» Sauveteur et guide à la maison du sauvetage, l’expérimenté Christophe Berclaz avoue avoir été très impressionné par l’ampleur de l’avalanche qui a fondu sur la piste de Kandahar, à Crans-Montana: «En Valais, nous avons tristement l’habitude des avalanches, mais celle-ci est hors normes, surtout parce qu’elle touche directement un grand domaine skiable». Enfant du pays, il connaît bien la région. Il insiste: «Nous sommes des professionnels et les sentiments ne prennent pas. Le travail commence immédiatement en sortant de l’hélicoptère.»

Nous sommes des professionnels et les sentiments ne prennent pas.
Christophe Berclaz, sauveteur et guide à la maison FXB du sauvetage

A 14 h 23, lorsque l’alarme est donnée, Christophe berclaz est en vol. Il revient d’un sauvetage dans le val de Bagnes, où un parapentiste est resté piégé dans un arbre. Après un passage par la base de Sion pour prendre son...

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