La condamnation de Jean-Marie Bornet à sept jours-amendes avec sursis pour infraction sur la loi sur les armes est définitive. Le jugement prononcé début février par le Tribunal cantonal vient d’entrer en force, l’ancien chef de l’information et de la prévention de la police valaisanne n’ayant pas fait recours devant le Tribunal fédéral.
Récemment, le TC a confirmé le jugement de première instance du Tribunal d’Hérens-Conthey qui reproche à Jean-Marie Bornet, d’avoir prêté l’un de ses pistolets à un proche sans s’assurer que ce dernier était au bénéfice d’une autorisation.
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Jugeant légère la faute de l’ex-policier, le TC avait toutefois estimé que «dans sa position et par son expérience, il savait que l’usage des armes n’est pas laissé au bon vouloir de chacun», ce d’autant plus qu’il occupait «un poste important au sein de la police cantonale» et qu’il est «en outre gradé à l’armée et chasseur, deux domaines où l’usage des armes est réglementé».
Avocate du condamné, Me Beatrice Pilloud ne souhaite pas faire de commentaire.