Saint-Luc, un matin de février. Il est 9 h 30, et l’éclat du soleil se devine derrière les cimes qui surplombent le val d’Anniviers. «La montagne que vous apercevez là-haut n’est autre que le Toûno. Ici, la vue est très dégagée.» C’est par ces mots que Claude Salamin nous accueille sur son terrain, au lieu-dit Les Rives. Nous nous trouvons sur les hauts de Saint-Luc, à quelques minutes à pied du funiculaire et des dernières habitations du village. Cette parcelle de 700 mètres carrés, il l’a héritée de ses parents en mars 2017. «Ce bien appartient à notre famille depuis les années 1950. C’est le seul terrain à bâtir dont je suis propriétaire. La commune a choisi de le geler.»
Une âme de propriétaire propre au Valais
C’est le 24 août 2018 que Claude Salamin a appris la mauvaise nouvelle. Ce jour-là, la commune d’Anniviers annonçait que 100 hectares de...