«Si on avait pu, on ne serait pas là ce soir», confie David Melly. Lundi soir à Vissoie, le président d’Anniviers s’est prêté, pour la deuxième fois en quelques jours, à l’exercice de la séance d’information. En tout, quelque 300 propriétaires concernés par le gel des zones à bâtir seront venus assister à ces rendez-vous. L’ambiance est pacifique et respectueuse, bien que teintée de fatalisme. Il faut dire que l’ennemi est commun de part et d’autre de l’assemblée: cette fameuse loi sur l’aménagement du territoire votée par le peuple suisse en mars 2013 et qui contraint aujourd’hui la commune d’Anniviers à réserver 100 hectares de zones à bâtir.
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Pris de court par Helvetia Nostra
«L’opposition systématique d’Helvetia Nostra à tout projet de construction, résidences primaires comprises depuis le mois de juillet, nous force à prendre cette mesure...