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Anniviers: 700 kilomètres d’itinéraires de mobilité de loisir homologués

La commune d’Anniviers est l’une des premières du canton à faire homologuer ses itinéraires de mobilité de loisir. Une aubaine pour la promotion touristique de la région.

06 juil. 2021, 17:00
De g. à d.: Michael Moret, David Melly, Christophe Darbellay, Patrick Epiney et Lambert Zufferey ont participé mardi au point presse en lien avec l'homologation des itinéraires de mobilité de loisir d'Anniviers.

Cinq ans après le début des démarches, la commune d’Anniviers obtient enfin l’homologation de ses différents itinéraires de mobilité de loisir. Elle se met ainsi en conformité avec la loi cantonale en la matière, entrée en vigueur le 1er janvier 2012. 

«La mise à l’enquête remonte déjà à juin 2018. On peut dire que c’est un gros dossier qui aboutit aujourd’hui», lance David Melly, président d’Anniviers.

Séparer au mieux le VTT de la randonnée

Concrètement, le Conseil d’Etat a homologué près de 700 kilomètres d’itinéraires dans toute la vallée d’Anniviers. Sur ce chiffre, 421 kilomètres concernent les sentiers pédestres estivaux, parmi lesquels 30 nouveaux tronçons seront prochainement construits. Le réseau VTT a quant à lui été augmenté, passant de 141 à 253 kilomètres, dédiés tant au vélo classique qu’électrique. 

«Grâce au fort potentiel de chemins existants sur le territoire communal, nous avons pris le pari de séparer au maximum les itinéraires pédestres de ceux destinés au vélo», explique David Melly. 

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Par ailleurs, une piste dédiée aux rollers a été mise en place du côté de Zinal et de Moiry. Dans ces deux secteurs, deux pistes cyclables seront prochainement créées. Enfin, le réseau de randonnées hivernales intègre l’ensemble des chemins actuellement balisés par la commune. 

Bientôt un tour de la vallée en vélo

Avec cette homologation officielle, la commune d’Anniviers pourra bénéficier d’un outil de planification pour l’entretien de ses itinéraires de mobilité de loisir. Certains projets entrepris sur ces tracés pourront par ailleurs bénéficier d’un subventionnement cantonal. Quant à la signalétique, elle sera actualisée. 

Du point de vue touristique, ces itinéraires bénéficieront d’une visibilité accrue sur des plateformes telles que celles de Valais Wallis Promotion. Pour Michael Moret, directeur d’Anniviers Tourisme, la qualité du produit s’en retrouvera également renforcée. «Cette distinction plus claire entre randonnée et VTT nous permettra de développer des boucles spécifiques à chaque pratique.» 

Il cite l’e-bike, qui est en train d’exploser dans la vallée. «Nous prévoyons la création d’un tour du val d’Anniviers à vélo, sur un modèle similaire à celui qui existe aujourd’hui pour les randonneurs.»

Des mesures de compensation environnementale

Pour parvenir à cette homologation, la commune s’est adjoint les services du bureau Patrick Epiney Ingénieurs Sàrl. Après un état des lieux des sentiers existants et une préconsultation des services cantonaux, les sociétés de développement, les remontées mécaniques, les propriétaires de cabanes d’altitude ainsi qu’une commission VTT ont été consultés. Une coordination avec les communes voisines s’est également avérée nécessaire. 

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«Les milieux agricoles et de protection de la nature ont également été consultés», indique Patrick Epiney, précisant que des mesures de compensation ont dû être réalisées.

Il illustre: «Nous avons supprimé certains tronçons qui posaient problème pour la protection de la faune, au profit de la création d’autres chemins.»

Peu de communes ont fait le pas

A l’échelle cantonale, seul un nombre restreint de municipalités ont pour l’heure fait homologuer leurs itinéraires de mobilité de loisirs. «Cette loi est compliquée et nécessite un impressionnant travail de mise en conformité. Dans le Haut-Valais, une quinzaine de communes entre Viège et Zermatt se sont mises ensemble pour entreprendre ces démarches, qui sont aujourd’hui terminées», explique Christophe Darbellay, conseiller d’Etat chargé du tourisme. 

Pour ce qui est du Valais romand, le ministre indique que les communes de Crans-Montana et de Bagnes, ainsi que la région des Dents du Midi, sont à un stade avancé de la réflexion. 

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