Le dossier s’enlise toujours dans les procédures administratives et juridiques. Après les incidents survenus à Drône en janvier 2018, la villa en amont et l’immeuble en aval du talus restent inhabitables. Et les travaux ne sont pas près de commencer.
Pour rappel, à la suite de la tempête Eleanor, un glissement de terrain avait emporté la terrasse en remblai de la villa et provoqué un amoncellement de terre contre la façade de l’immeuble du bas, nommé Juliette. Il y a deux ans, les plus optimistes espéraient réintégrer leur demeure dans les trois mois. Sans succès. Puis, selon les estimations, les premiers coups de pelleteuse seraient donnés à l’automne 2018, «au plus tard». Là aussi, sans succès.
La commune, elle, ne peut exiger une remise en état du terrain tant que «le volet judiciaire (ndlr: pénal et civil) n’est pas refermé», indique son président, Sylvain Dumoulin.