Le mystère reste complet. Qui a bien pu dérober un cylindre contenant une substance radioactive mardi au Centre d’imagerie valaisan de Sion? La police se borne à répondre que l’enquête est en cours. Afin de mieux comprendre l’utilité de ce produit et toute la sécurité qui entoure sa manipulation, le service de de médecine nucléaire de l’hôpital de Sion nous a ouvert ses portes.
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Des portes sur lesquelles le symbole radioactivité est inscrit partout. A l’hôpital, seuls cinq techniciens spécialisés en médecine nucléaire ont le droit d’entrer dans la zone dévolue à la préparation. Le livreur du matériel radioactif possède aussi une clé. «Nous recevons chaque lundi matin entre 3 et 5 heures le générateur qui permet de fabriquer le produit pour tous les examens de la semaine. La substance vient d’une centrale nucléaire», indique Jean-Philippe Coppey,...