La préparation vestimentaire est millimétrée. Les motifs quadrillés des tartans doivent s’épouser d’une manière qui ne laisse rien au hasard, au même titre que la hauteur des chaussettes ou l’ajustement des guêtres. «Sans l’instrument, notre costume pèse environ 15 kg», lance Lambert Zufferey, cornemuseur sélectionné pour participer au Royal Edimbourg Military Tattoo (voir encadré) en août prochain. Et Johanna David – sa collègue joueuse de tambour ténor – d’ajouter: «Il faut compter trois quarts d’heure pour se préparer, tout doit être parfait.» Reste que le temps consacré pour s’affûter apparaît comme dérisoire au regard des années passées à rêver de participer au plus prestigieux Tattoo d’Europe.
Une première historique
Si les deux amis vivent cette sélection comme «une chance», ils l’ont toutefois provoquée. Les démarches sont longues et n’aboutissent pas forcément à une participation. «On a dû faire une lettre de motivation, un...