Même si les voyants étaient à l’orange, l’abandon, enfin le report, du lancement de la compagnie aérienne Powdair a laissé des traces sur le tarmac. Avec ses sept destinations européennes, le projet laissait augurer de bonnes perspectives pour l’aéroport de Sion qui peut déjà compter sur un boom de l’aviation d’affaires. Malgré cette déconvenue, Christophe Darbellay, conseiller d’Etat chargé de l’économie, et Philippe Varone, président de Sion, croient toujours en l’avenir de l’aéroport. Ils répondent à cinq questions centrales sur le développement futur des lieux.
Quelle gouvernance pour l’aéroport?
Actuellement, l’aéroport de Sion est rattaché au service des travaux publics de la capitale. La Ville de Sion et le canton se partagent le déficit annuel. Cette situation devrait changer. «Même si l’aéroport a été régulièrement entretenu et qu’il est de qualité, nous ne pouvons plus rester dans le modèle d’une collectivité qui gère une infrastructure», annonce Philippe Varone. Un mandat...