Refaire l’histoire de l’Hôtel des Haudères, c’est s’emmêler les pinceaux. «Il y a d’abord mon arrière-arrière-grand-père Antoine Forclaz, puis son fils, qui s’appelait lui aussi Antoine Forclaz. Puis c’était ma grand-maman Marie, épouse de Léon Fournier, à qui a succédé mon père… Léon Fournier, lui aussi.» Aude Fournier Rossier rigole. Si la famille n’est pas très originale dans le choix de ses prénoms, elle a l’hôtellerie qui lui coule dans les veines. Depuis cinq générations.
Pionniers du tourisme dans la région
Depuis 2018, c’est Aude Fournier Rossier, 43 ans, qui a pris le relais. Par amour plus que par évidence. «Quand j’étais jeune, je ne pensais pas du tout faire ça. C’est mon mari, originaire d’Eison, qui est davantage attaché à la tradition. Et comme je suis très liée à ce lieu, on s’est lancé.»
Construit en 1869, comme le témoigne une inscription sur la poutre centrale, le bâtiment devient...