RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT
Pendant longtemps, une boutade disait que le PDC était capable de faire élire n'importe qui, même un mulet, au Conseil d'Etat.
Les temps ont bien changé. Aujourd'hui, certainement pour la première fois dans l'histoire de ce canton, le fait d'être un élu démocrate-chrétien influent a constitué un handicap majeur dans une nomination. Le fait que Jean-René Fournier ait le profil idéal pour assumer le poste de président de la BCVs ne lui a pas permis de surmonter cet obstacle politique.
Le Conseil d'Etat, sans opposition, nous dit-on, a choisi un parfait inconnu en Valais. Un homme qui a de si fortes attaches dans notre canton qu'il s'est réjoui publiquement, lapsus révélateur, d'être président de la Banque Cantonale Vaudoise...
Est-ce là un signe montrant que la dépolitisation de la BCVs est entrée dans les faits ou est-ce le signe que les luttes d'influence ont été telles qu'il...