T oujours à l'affût de nouvelles émotions lexicologiques, je suis fortuitement tombé, lors de mes brèves vacances estivales, sur le principe de la récursivité.
Pour les béotiens de mon espèce, ce terme abstrus, mais familier des mathématiciens, peut se résumer approximativement par "répétition indéfinie d'une même règle".
Si je vous en parle, c'est parce que l'analogie de ce principe avec la liste des manifestations touristiques proposées dans notre canton m'a littéralement sauté aux yeux.
Cette année, le nombre d'événements se répétant d'un lieu à l'autre m'a interpellé, des festivals classiques aux expositions sur les hauteurs, en passant par les artistes en plein air et la célébration, encore à venir, de la raclette.
Ceci dit, je ne vais pas jeter l'anathème sur le manque d'imagination des milieux du tourisme, qui ne font ni pire, ni mieux qu'ailleurs.
Je suis d'ailleurs bien mal placé pour blâmer ou fustiger quiconque. Je n'ose en...