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Résidences secondaires: l'avis des parlementaires valaisans

Le 11 mars prochain, les Suisses se prononceront sur le texte de Franz Weber: "Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires".

31 janv. 2012, 10:14
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Le texte soumis au vote stipule que:

- les résidences secondaires constituent au maximum 20% du parc des logements et de la surface brute au sol habitable de chaque commune.

- la loi oblige les communes à publier chaque année leur plan de quotas de résidences principales et l'état détaillé de son exécution.

 

L'avis des parlementaires valaisans: 8 non et 1 oui

 

Viola Amherd, conseillère nationale PDC

Non, parce que l’initiative va trop loin et parce qu’il existe un contre-projet indirect qui est déjà entré en vigueur. Les cantons mettent en œuvre les mesures prévues. L’initiative devient inutle.

Yannick Butter, conseiller national, PDC

Non. Je suis fortement opposé à l'initiative Weber. Comme toutes les Valaisannes et tous les Valaisans, je suis très attaché a la beauté de notre paysage et à la valorisation touristique de celui-ci.

L'initiative Weber prive le Valais et nos communes de la possibilité de choisir elles-mêmes leur destinée et de trouver des solutions régionales, adaptées à chaque situation dans le domaine des résidences secondaires. Je refuse le diktat des centres urbains sur nos régions de montagne car nous sommes suffisamment responsables pour décider nous-mêmes de notre avenir!

Christophe Darbellay, conseiller national, PDC

Non. Je voterai un NON clair et net à cette initiative dangereuse qui détruirait des milliers d’emplois en Valais. C’est l’affaire du Valais de concevoir et de maîtriser son développement, pas celle des grandes villes qui voudraient le mettre sous cloche.

Jean-René Fournier, conseiller aux Etats, PDC

Non, car en ne touchant que trois cantons essentiellement, cette initiative méprise le respect que doivent se porter mutuellement les cantons confédérés et surtout ruine notre économie en interdisant toute construction de résidences secondaires pour des dizaines d’années.

Oskar Freysinger, conseiller national, UDC

Non, car l’économie planifiée ne fonctionne pas, comme l’a montré l’expérience de l’URSS. La règle imposée serait la même pour tout le pays, alors que la situation n’est pas la même à Schaffhouse ou en Valais. De plus, l’initiative ferait que le mitage du territoire s’étendrait partout, au lieu d’avoir des résidences secondaires concentrées sur quelques lieux touristiques. Ses effets iraient donc à l’encontre de ses propres buts.

Jean-René Germanier, conseiller national, PLR

Non. Cette initiative est totalement extrémiste. C’est une mauvaise réponse au problème des lits froids. Elle inciterait à construire dans les communes qui ne dépassent pas les 20% de résidences secondaires, ce qui entraînerait des problèmes de mobilité. En Valais, cette initiative bloquerait totalement notre développement. La loi sur l’aménagement du territoire vient d’entrer en vigueur. Elle permet de régler les problèmes soulevés par l’initiative.

René Imoberdorf, conseiller aux Etats, PDC

Non. Pour les régions périphériques et de montagne, les résidences secondaires sont un facteur économiquement très important. L’initiative est très dangereuse et contre-productive surtout pour le Valais.

Mathias Reynard, conseiller national, PS

Non. Je suis sensible à la question de la protection de nos paysages et, en Valais, il faut impérativement changer de mentalité et sortir de la vision à court terme, pour sauvegarder ce qui fait la beauté de notre canton. Mais j'estime que cette initiative ne résout pas le problème et risque au contraire, avec la limite des 20%, d'avoir des effets négatifs sur les communes encore épargnées par le bétonnage.

Stéphane Rossini, conseiller national PS

Oui de désaccord. L'initiative est mauvaise, mais le canton ne fait pas son travail et les autorités communales non plus, car elles défendent des intérêts particuliers. Bâtir encore des dizaines de milliers de logements vides est une aberration, ce n'est pas une vision pour le Valais!  Avec les rénovations, nos entreprises auront déjà du travail pour 25 ans.

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