Au lendemain du 1er Août, trois conseillers fédéraux se sont fait épingler par les médias et les présidents de partis: ils auraient eu le tort de dresser un bilan inquiétant de la situation économique, et de prédire des mois difficiles. Et si, au contraire, ils avaient agi en politiciens responsables, autrement dit, en appelant un chat un chat?
Pour une fois que des politiciens disent la vérité, on ne va pas le leur reprocher... Plus sérieusement, les Suisses n'attendent pas de leur gouvernement que, sous prétexte de fête nationale, il leur raconte de gentilles histoires, et leur dise que tout va bien. Au reste, ils n'y croiraient pas!
Christophe Darbellay a déclaré qu'il regrettait un Adolf Ogi, qui s'y entendait à galvaniser les foules. Sans doute, mais enfin, on ne peut pas se contenter de dire que la Suisse et les Suisses sont "formidables", alors que des voies d'eau apparaissent...