Condamnation, consternation, regrets, évidemment, personne ne se réjouit de voir 2500 postes passer à la trappe, en Suisse, surtout en ces temps de crise. Sans parler de l'injustice qui touche des collaborateurs qui n'ont pas démérité et qui se retrouvent victimes d'un modèle d'affaires catastrophique. Mais, cris d'orfraie ou acceptation passive ne changeront rien à la donne. Le retour à la rentabilité d'UBS passe par le chemin obligé de la diminution des charges, donc de leur part principale, les frais de personnel. Et, comme pour bien montrer que rien n'a changé dans ce domaine, la bourse a anticipé cette décision hier et l'action UBS a bondi de plus de 15%.
On peut gloser à l'infini sur les anciens dirigeants de la banque responsables de sa chute, sur ses pratiques illégales ou amorales, sur les politiques qui n'ont pas ou mal agi, sur les rémunérations scandaleuses des hauts cadres, sur les...