Une année historique pour Bovernier. Comme l’a relevé le président Marcel Gay lors de l’assemblée primaire qui s’est tenue lundi soir, l’exercice 2018 peut être qualifié d’historique: «Pour la première fois, nous disposons d’une fortune nette par habitant. Une situation d’autant plus réjouissante que les investissements se sont élevés à plus de 12 millions de francs, dont 7 millions pour l’école, durant la période 2009-2018.»
A la fin 2018, la fortune nette par habitant est de 109 francs, alors qu’à la fin 2017, la dette nette était de 457 francs et même de 1444 francs à la fin 2014. Le président précise toutefois que cette situation ne devrait être que passagère car de lourds investissements, principalement liés au renouvellement des infrastructures de base (électricité, eau potable, eaux usées, réseau d’irrigation et traversée du village des Valettes en collaboration avec le canton) vont être entrepris.
Merci aux redevances hydrauliques
En plus d’une gestion rigoureuse ces dernières années, l’excellent exercice 2018, avec une marge d’autofinancement de 900 000 francs contre 589 000 francs au budget, explique cette bonne santé financière. «Les redevances hydrauliques ont été bien meilleures qu’espéré et les investissements moins élevés que prévu. Et nous avons aussi pu procéder à de substantiels amortissements extraordinaires.»
Autre bonne nouvelle pour les Bovernions, la bourgeoisie a investi 200 000 francs pour rénover les gorges du Durnand: «Pour des raisons de sécurité, des passerelles suspendues, permettant d’éviter une zone délicate, ont été aménagées. Nous venons de les inaugurer, les gorges étant de nouveau ouvertes au public.»
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