«Une magnifique réalisation que je suis heureux d’offrir à la ville de Martigny.» Comme il l’avait promis, Léonard Gianadda a remis les clés du funérarium d’Octodure avant la fin de cette année.
«Il a fallu moins de sept mois pour le construire. Tant l’architecte Katsumi Darbellay que les entreprises mandatées ont réalisé un travail formidable. Martigny dispose désormais d’un funérarium digne de ce nom», ajoute le mécène qui a lancé le projet et financé sa construction, devisée à 2 millions de francs.
Plutôt austère de l’extérieur, le nouveau funérarium d’Octodure incite à la méditation à l’intérieur, avec des chambres funéraires simples côtoyant un biotope naturel et des jardins clos. © Le Nouvelliste
Léonard Gianadda s’est également réjoui que la ville, qui a pris en charge le coût des aménagements extérieurs, ait mis à sa disposition un terrain idéalement situé. Enfin, il a relevé la bonne entente avec les entreprises de pompes funèbres de la place.
Le nouveau funérarium, sis à proximité de la chapelle Saint-Michel, qui faisait office de crypte depuis le début des années 70, sera désormais géré par la ville de Martigny.
A noter que Léonard Gianadda a aussi financé et offert des nouveaux vitraux, réalisés par l’artiste valaisan Valentin Carron et le maître verrier Matteo Gonet, destinés à remplacer ceux de cette chapelle. «Cela s’est fait dans la continuité de la chapelle protestante et de celle de la Bâtiaz. Les vitraux sont là et n’attendent plus qu’à être posés.» Quant à la future affectation de la chapelle Saint-Michel, elle n’a pas encore été définie.