Il est né à Martigny, vit depuis toujours en Suisse, ne parle pas la langue de Dante et n’a pas de famille dans la péninsule. Et pourtant, à la suite de sa dernière condamnation, ce jeune délinquant multirécidiviste italien de 22 ans n’échappera pas à son expulsion vers son pays d’origine. Le Tribunal fédéral a donné raison au Ministère public valaisan qui contestait un jugement du Tribunal cantonal (TC) renonçant à cette expulsion pourtant obligatoire en cas d’infraction grave depuis la modification du Code pénal en 2016.
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La Cour valaisanne avait estimé qu’elle pouvait faire une exception, car l’intégration en Italie serait difficile pour ce jeune homme qui n’entretient aucun lien social, culturel ou familial là-bas. «Un renvoi le placerait dans une situation personnelle grave et constituerait une atteinte au respect de sa vie...