«Je ne suis pas entré en force en Suisse, comme l’a écrit le procureur», lance devant le Tribunal de Martigny un Français de 82 ans, accusé d’avoir passé la frontière avec une vignette autoroutière trafiquée. «Ce n’est pas vous, mais l’ordonnance pénale qui va entrer en force», a expliqué cette semaine avec le sourire la juge Meriem Combremont à ce prévenu un peu perdu dans le langage judiciaire.
Ce conducteur chamoniard avait été pincé il y a quelques mois à la douane du Châtelard avec une vignette collée sur un film transparent. Mais le retraité réfute toute volonté de tricher. «Mais non, nous ne nous passons pas cet autocollant entre Chamoniards pour venir chez vous. Je l’ai payée cette vignette», explique-il au «Nouvelliste».
«Elle s'était décollée»
Tout penaud, il raconte qu’elle s’est décollée lorsqu’il a nettoyé l’intérieur de son pare-brise. Selon ses dires, le film autocollant n’aurait servi qu’à réparer...