«Ils ont frappé à 36 reprises contre la vitrine, sans parvenir à la faire céder», raconte Marcel Langel après le cambriolage raté dont a été victime sa bijouterie de l'avenue de la gare à Martigny, dans la nuit de lundi à mardi peu après 3 heures du matin. 36 coups de masse ou de hache contre la vitre blindée qui a résisté, protégeant montres et bijoux.
«Mais des débris de verre ont endommagé des bijoux à l’intérieur. Ces dégâts s’ajoutent aux frais de remplacement de la vitre», se désole le propriétaire des lieux qui a pourtant l’habitude de ce genre de visite de courtoisie.
L'attaque a eu lieu peu après 3 h du matin, quand Martigny dort d'un profond sommeil. DR
«C’est le 18e cambriolage depuis 1960. Et les voleurs ne sont parvenus à leur fin que cinq fois. Le dernier coup a eu lieu en 2013. Dans ce cas, les malfrats ont été arrêtés, tout comme ceux qui avaient attaqué la bijouterie en 2010 avec une voiture-bélier. Il s’agissait de membres des Pink Panthers (ndlr: une célèbre bande de voleurs serbes).»
Images vidéos
Cette fois encore, Marcel Langel a bon espoir de voir ses visiteurs nocturnes se faire coffrer. «Les images des caméras montrent deux jeunes non cagoulés.» Selon un témoin habitant le quartier, réveillé par le raffut, la police cantonale, qui est arrivée très rapidement sur les lieux, a raté de peu les malfrats. Ce que confirme Marcel Langel. «Ils sont arrivés juste après le départ à pied des voleurs. La police cantonale, avec sa patrouille, puis sa brigade judiciaire, a fait un boulot formidable. Et la police municipale a aussi été rapidement sur place.»
L’horloger, pourtant habitué à ce genre de désagrément, se dit tout de même choqué. «On ne s’y fait pas vraiment, on y pense tout le temps, même la journée, par crainte d’un brigandage.» Le commerce a pu ouvrir normalement mardi.