Le mur (dit) d’Hannibal livre quelques-uns de ses secrets. «Les premiers résultats des études effectuées par les spécialistes nous permettent de mieux comprendre les secrets de ce fameux mur sis à 2650 mètres, sur les hauts de Liddes.»
Responsable scientifique de l’Association Ramha, l’archéologue Romain Andenmatten est enthousiaste: «En deux jours de discussions et de confrontations entre les chercheurs, j’ai appris énormément de choses sur ce site sur lequel je travaille pourtant depuis 2006.» La table ronde qui a réuni l’ensemble des chercheurs spécialisés – en géologie, micro-morphologie, archéobotanique, archéozoologie, anthracologie, palynologie, épigraphie, études des objets… – qui sont intervenus sur le terrain entre 2014 et 2016 ou en laboratoire a posteriori, a ainsi validé certaines hypothèses émises lors des fouilles et apporté de nouvelles connaissances.
Une occupation sur plusieurs saisons
Si la datation des principaux aménagements à l’époque tardo-républicaine (entre -57 et -15 av. J.-C.) et l’occupation de la...