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Le viaduc de Riddes sera ouvert à tout trafic d’ici à la fin 2021

Avant la réouverture en fin d'année, il faudra être patient sur le viaduc. Dès lundi prochain, les travaux engendreront des fermetures de bretelles de la sortie de l’A9 valaisanne à Riddes. La facture, estimée à 12 millions en juillet dernier, grimpe à 22 millions.

17 mars 2021, 18:00
Les travaux principaux débuteront lundi prochain sur le viaduc de Riddes. D'ici à la mi-juin, les sortie et entrée de l'autoroute A9, côté Sion, seront fermées à toute circulation.

Interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes depuis le mois de juillet 2019, le viaduc de Riddes sera rouvert pour tous avant la fin de cette année.

Chef de la filiale de Thoune de l’Office fédéral des routes (OFROU), David Wetter a présenté ce mercredi le planning des travaux de renforcement de l’ouvrage: «Les travaux principaux, divisés en deux phases distinctes, débutent ce lundi 22 mars. S’il est prévu de laisser le viaduc ouvert pour les véhicules en dessous de 3,5 tonnes avec une voie par direction, les bretelles d’entrée et de sortie de l’autoroute seront temporairement fermées à tout trafic.» 

 

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Entre le 22 mars et la mi-juin, la sortie en provenance de Sion et l’entrée en direction de Sion seront ainsi fermées. Entre la mi-juin et fin novembre, ce sera le tour de la sortie en provenance de Martigny et de l’entrée en direction de Martigny. D’ici là, le trafic sera dévié par les jonctions de Conthey et de Saxon.

 

 

Durée de vie prolongée

L’objectif des travaux en cours est de prolonger la vie du viaduc de Riddes, rongé par le «cancer du béton», d’au moins une quinzaine d’années, le temps de choisir et de planifier l’avenir de l’ensemble de cette imposante infrastructure.

Chef du Service de la mobilité du canton du Valais, Vincent Pellissier rappelle en quoi consistent ces travaux: «La chaussée ouest ainsi que les bretelles vont être renforcées au moyen d’une couche de béton fibré à ultra-haute performance (BFUP). Les caissons seront renforcés en premier, puis le tablier lui-même. Cela permettra d’augmenter considérablement la résistance et d’étanchéifier la surface, ce qui bloquera l’avancement du cancer du béton.»

 

Le béton fibré à ultra-haute performance nécessaire pour renforcer le viaduc sera fabriqué sur la place dans l’installation aménagée au pied de l’ouvrage, côté Riddes. © OFROU

Au total, 22 000 m² de surface seront traités avec le BFUP. Quant à la chaussée est du viaduc, côté Sion, elle sera laissée en l’état et fermée définitivement à tout trafic à l’exception de la zone de jonction autoroutière. 

De 12 à 22 millions de francs

Le viaduc de Riddes est un ouvrage de propriété conjointe de la Confédération (65%) et du canton du Valais (35%). Les travaux, devisés à 22 millions de francs, sont donc financés selon ces proportions. 7,7 millions seront donc à la charge du canton.

Vincent Pellissier explique pourquoi on a passé de 12 millions, coût annoncé l’été dernier, à 22 millions aujourd’hui: «En raison de l’état de dégradation du viaduc plus avancé qu’imaginé au départ, la méthode de renforcement a dû être adaptée, avec un surcoût considérable à la clé. De plus, lors de l’installation du chantier, nous sommes tombés sur un site contaminé que nous avons dû assainir.»

David Wetter précise que ces travaux, dont le coût englobe désormais la totalité des mesures – béton fibré, évacuation des eaux, sismique... – relatives à l’assainissement du viaduc, font partie du projet «A9 Martigny et environs», en cours de réalisation depuis 2018, et dont le devis est de 200 millions de francs.

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