Frédéric Grand, votre titre s’est joué à un seul point en finale, il y a quelques jours à Lucerne. Il a fallu avoir des nerfs solides, comment avez-vous géré la pression?
Cette finale génère beaucoup de tension, c’est vrai, ne serait-ce que parce que les tireurs sont éliminés au fur et à mesure. Vous n’avez pas de deuxième chance. Cela se joue donc encore plus que d’habitude sur le mental, plus que sur la technique.
S’il habite Chamoson, le roi du tir fédéral – ici avec son Fass 90 – tire avec le club du Muveran de Saillon. © Fahny Baudin
Lorsque vous vous êtes trouvé dans la dernière ligne droite, seul face à une armada alémanique, à quoi pensiez-vous?
C’était déjà une belle surprise d’être parmi eux. En finale, je me serais contenté d’une huitième place (ndlr: la dernière). Fort heureusement, ce jour-là, j’étais très calme, carrément zen. Résultat:...