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Le jackpot pour KeyLemon, une startup de Martigny

KeyLemon, une jeune société spin-off de l'institut de recherche Idiap à Martigny, a séduit de gros investisseurs suisses, Swisscom et Debiopharm.

06 sept. 2013, 13:49
Gilles Florey (devant) et Yann Rodriguez visent à moyen terme une expansion aux Etats-Unis et en Asie.

1,5 million de francs, c’est le montant récolté lors d’une première levée de fonds par la startup martigneraine KeyLemon, spécialisée dans la reconnaissance faciale et vocale. Une société créée en 2008 par Gilles Florey, un économiste salquenard de 30 ans, CEO, et Yann Rodriguez, Vollégeard de 35 ans, docteur en biométrie, responsable de la technologie. Deux entreprises suisses croient en eux: Debiopharm et Swisscom, via leurs filiales d’investissement, ont acquis des parts de KeyLemon et entrent au conseil d’administration.

Depuis 5 ans, KeyLemon planche sur des systèmes de reconnaissance faciale et vocale, qui permettent notamment de sécuriser l’accès à un ordinateur ou à un programme particulier. Pour faire simple, au lieu de taper un mot de passe, on met sa trombine devant la caméra de l’ordinateur et, si le système nous reconnaît, la machine s’allume ou le logiciel démarre. Plusieurs grandes entreprises ont été convaincues, à l’instar du Japonais Fujistu, qui a en a équipé ses derniers ordinateurs portables.

Si, à moyen terme, KeyLemon vise une expansion aux Etats-Unis et en Asie, elle va pour l’heure rester à Martigny, à proximité de l’Idiap, qui lui fournit la technologie. «Notre développement à l’étranger passe par une nouvelle levée de fonds», explique Yann Rodriguez, «nous allons préparer ce dossier dès la fin de cette année et on espère trouver un montant 5 à 6 fois supérieur à ce million et demi. On doit démontrer qu’on a un potentiel et que les investisseurs peuvent espérer gagner de l’argent grâce à nous.»

Développement dans l’édition du Nouvelliste du samedi 7 septembre.

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