A Isérables, pas d’autorités politiques pour parler d’une éventuelle fusion. Juste près de 80 citoyens réunis dans la salle de gym et qui se sont retrouvés répartis aléatoirement dans des ateliers pour parler de l’avenir de leur commune. «La fusion est inéluctable à terme. Je trouve très positif de consulter la population à ce propos», confie Judith, 25 ans, tandis que Gilbert Python, un Gruérien de 58 ans installé depuis six ans à Isérables, estime aussi «essentiel de sonder la population» et voit d’un très bon œil une fusion. Il faut dire qu’il en a déjà vécu une de quatre communes dans son canton d’origine.
Ce soir-là, Isérables a vécu sa soirée «fusion» comme Leytron, Chamoson, Saillon et Riddes qui ont toutes décidé d’analyser l’éventualité d’un regroupement à cinq. «Il s’agit d’un processus très ouvert qui peut aboutir à toutes les solutions, y compris au statu quo», explique Eric Nanchen,...