L’affaire du procès avorté de cinq hommes, accusés d’homicide par négligence après la mort d’un cycliste à Bagnes en août 2013, n’est peut-être pas terminée. La semaine passée, en pleine audience, le juge doyen du Tribunal d’Entremont avait demandé une expertise technique dont le résultat tombera trop tard pour que quelqu’un puisse être jugé et éventuellement condamné.
En effet, l’affaire sera prescrite dans un mois exactement, sept ans après les faits. Une prescription qui avait choqué la famille, l’instruction ayant traîné de trop longues années. Or, on apprend que la famille du défunt, tout comme le Ministère public, va déposer un recours contre cette décision. Ce qui laisse une petite chance de voir l’affaire jugée.
Repousser la prescription
Le Ministère public dépose son recours, «afin que le tribunal juge l’affaire en l’état avant qu’elle ne soit prescrite».
Quant à la famille, selon nos informations, son objectif serait d’obtenir la requalification...