L’assemblée primaire de la commune d’Isérables a rassemblé une trentaine de citoyens, le jeudi 21 juin dernier à la salle de gymnastique. Présentés à la population à cette occasion, les comptes 2017 ont été acceptés à l’unanimité.
Les revenus de fonctionnement de la commune se sont élevés à quelque 4.1 millions de francs, contre des charges de 3.3 millions. De quoi laisser apparaître une marge d’autofinancement de 808'000 francs, légèrement supérieure à la moyenne de ces 10 dernières années (784'000 francs). Président de l’exécutif bédjui, Régis Monnet qualifie la situation de sa commune de «saine».
Diminution progressive de la population
Durant l’année 2017, les investissements nets se sont quant à eux élevés à 770’000 francs, intégralement financés par la marge d’autofinancement dégagée. L’excédent de financement qui en résulte a permis une diminution de la dette communale, qui s’affiche, au 31 décembre 2017, à quelque 2.5 millions de francs. Cela représente 3045 francs par habitant, soit 41 francs de plus qu’en 2016.
Selon Régis Monnet, cette augmentation est liée à la baisse progressive de la population. «Isérables perd une dizaine d’habitants chaque année. Nous sommes dans une impasse, car la conservation du patrimoine historique de notre commune se heurte parfois à la volonté qu’ont les citoyens de s’établir ou de rénover des biens. De plus en plus de personnes se tournent ainsi vers la plaine.»
Parmi les solutions devant permettre de contenir cette érosion, le président d’Isérables évoque l’installation à venir d’une maison des générations, au cœur du village. Ses locaux ont d’ailleurs été acquis par la commune en 2017, pour un montant de 250'000 francs.