Arrêter de pleurer et réagir. Le discours du président de Bourg-Saint-Pierre Gilbert Tornare, qui possède lui aussi un restaurant dans la comune, détone un peu. Pour l’élu, certes, l’impact sur l’économie de la bourgade est fort, mais les trois mois de fermeture du tunnel du Grand-Saint-Bernard «ne sont pas survenus sur les mois les plus forts, mais principalement sur novembre, un mois durant lequel certains restaurants choisissent de fermer.»
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«On a bien pris sur la gueule»
Tous ne partagent pas l’avis du président. Parmi les plus virulents, Christian Bourquin, patron du bar Chez le Canonnier, dernier établissement avant l’ouvrage, n’y va pas par quatre chemins. «On a bien pris sur la gueule», peste-t-il, chiffres à l’appui: les 180 jours de fermeture – en raison de l’effondrement d’une poutrelle du système de ventilation côté italien le 21 septembre –...