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Grand-Saint-Bernard: la route du col est fermée jusqu’à nouvel avis

Une avalanche a coupé la route du col du Grand-Saint-Bernard peu avant l’hospice, mardi en début d’après-midi. Personne n’a été pris dans la coulée, mais la route demeure fermée jusqu’à nouvel avis.

04 juin 2019, 15:33
/ Màj. le 04 juin 2019 à 18:44
La route a été dégagée en fin d'après-midi mais elle demeurera fermée jusqu'à nouvel avis

Ouverte pour la période estivale lundi en fin de matinée, la route du col du Grand-Saint-Bernard a dû être refermée ce mardi, en début d’après-midi, en raison d’une avalanche qui a coupé la route sur plus de 40 mètres. Cette coulée n’a cependant fait aucune victime, personne n’ayant été recouvert par la neige.

La coulée est descendue à quelques dizaines de mètres de l’hospice, sur le versant droit du col, côté valaisan. Les employés du Service de la mobilité sont rapidement intervenus pour déblayer la route à l’aide de deux fraiseuses, sous la surveillance de guides. Un minage préventif a été effectué, deux hélicoptères ont été engagés ainsi qu’un chien d’avalanche, précise le porte-parole de la police cantonale Stève Léger.

Selon le voyer Frédéric Moulin, le pan de neige surplombant la route a glissé sur lui-même et s’est déversé sur la route: «Ce secteur n’est pas plus dangereux qu’un autre, mais ce déclenchement a eu lieu en raison de conditions météorologiques particulières, marquées par une forte chaleur.» L’ensemble du secteur va être de nouveau contrôlé par les guides, ce qui signifie que la route est fermée jusqu’à nouvel avis et que le trafic routier est dévié par le tunnel du Grand-Saint-Bernard.

Un risque résiduel permanent

Ce qui frappe dans cette fermeture, c’est qu’elle intervient un jour seulement après la réouverture de la route au trafic. Est-ce à dire que cette réouverture était trop rapide? La réponse du chef du Service valaisan de la mobilité, Vincent Pellissier: «Toutes les mesures raisonnablement justifiées pour ouvrir la route ont été prises, mais il est évident que dans notre environnement alpin, le risque résiduel est permanent. Dans ce cas, la coulée était très difficile à anticiper. Mais cela n’a rien d’exceptionnel au printemps en montagne. Le plus simple serait de laisser la route fermée, mais notre service est payé pour l’ouvrir.»

Vincent Pellissier n’élude d’ailleurs pas la question de la responsabilité en cas de problème plus grave: «Nous gérons le réseau routier de la manière la plus sécure possible, mais ne sommes et ne serons jamais à l’abri d’un accident. Nous devons vivre avec ce risque et en assumer la responsabilité. Cela dit, nous savons que nous devons rester très humbles face à la nature.»

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