Jusqu’à peu, la campagne au sujet de la fusion Bagnes-Vollèges est restée calme. Très calme, trop calme. A un tel point que les partis politiques des deux communes n’ont pas donné de mot d’ordre. Une démarche surprenante pour un acte politique aussi important motivée par le fait que le vote est avant tout émotionnel. Certes il l’est et cela se remarque principalement à Vollèges où les opposants craignent de perdre leur identité et leur indépendance. D’un autre côté, cette commune bénéficiera de la puissance financière bagnarde avec par exemple 260 000 francs par an de subventions supplémentaires pour les agriculteurs.
En 2019, la vision devrait prendre le pas sur les émotions. Penser en termes de région et non plus de clochers devient une priorité pour des communes de montagne qui doivent unir leurs forces face aux défis d’un tourisme quatre saisons et face à des cadres légaux toujours plus stricts....