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Fully: 40 000 à 45 000 personnes pour fêter la châtaigne

Alors que la 24e Fête de la Châtaigne a connu une très forte affluence ce week-end à Fully, on parle de 40 000 à 45 000 visiteurs, Le Nouvelliste vous a sélectionné quelques stands qui font honneur au fruit cher aux Fulliérains.

14 oct. 2018, 17:00
La foule et les châtaignes étaient au rendez-vous pour cette 24e édition.

Gros succès pour la Fête de la châtaigne ce week-end. «Grâce aux comptages des voitures dans les parkings, aux navettes de bus et aux brisolées vendues (15 tonnes de châtaignes écoulées), nous pouvons estimer le nombre de visiteurs entre 40 000 et 45 000 visiteurs cette année», note Alexandre Roduit. «C’est une toute belle année, sans incident majeur à signaler, si ce n’est deux personnes incommodées par la chaleur», ajoute le directeur de l’office du tourisme.

Parmi les faits marquants de cette 24e édition, citons la rupture de stock de la nouvelle bière «Fully» dès dimanche à midi, gage d’un succès phénoménal et imprévu par son ampleur. Autre motif de satisfaction pour les organisateurs et les 200 bénévoles, une circulation piétonne plus fluide. «Pour aérer les rues, nous avons supprimé quelques stands pour en conserver tout de même 321. Résultat: ce n’était pas la cohue que l’on a connue par le passé», commente Alexandre Roduit. Afin de fêter le quart de siècle de la manifestation en 2019, les organisateurs annoncent un programme spécial avec un invité d’honneur qui doit encore être confirmé.

 

 

1. Pédale douce pour les châtaignes

 

 

Le prix du stand le plus cool revient au triage forestier et à son vélo-brisoloir. Oui, vous avez bien lu: un cycle était utilisé ce week-end pour dorer à point les châtaignes. Une trouvaille que l’on doit au président de la Confrérie de la Châtaigne, Jean-Baptiste Bruchez. «Ce vieux vélo fait tourner lentement le brisoloir. Il a fallu trouver la bonne longueur de chaîne entre le cycle et le foyer pour éviter que le cycliste ne finisse trop bronzé», explique malicieusement le serrurier Claude-Alain Grange qui a planché huit heures durant pour parachever cette première mondiale.
«Ce ne fut pas si évident que cela. Il a fallu installer un petit pignon sur le deux-roues et un plus grand sur le tambour du brisoloir pour que le rythme soit assez lent et la cuisson optimale. Sans oublier de bloquer la marche arrière qui avait la fâcheuse tendance à faire sortir le tambour de ses gonds et renverser les châtaignes au sol».

Cet artisan est habitué aux défis, car il avait déjà réalisé un vélo-tronçonneuse, exposé lui aussi à la fête fulliéraine. «Sur cet engin, il faut par contre de bons mollets, si l’on veut que couper du bois.»

 

2. Avec 8% de châtaigne, la bière «Fully» fait un carton

 

 

Créée par une brasserie artisanale martigneraine pour l’office du tourisme local, la bière baptisée «Fully» a connu un succès phénoménal lors de son lancement ce week-end. Les femmes comme les hommes ne tarissaient pas d’éloge sur ce breuvage bio avec 8% de purée de châtaigne. «Fully» s’est révélée savoureuse sans lourdeur. «On sent la châtaigne, sans trop d’amertume, comme chez certaines bières étrangères utilisant ce même fruit», note André-Marcel Bender, président de la société de développement locale (au centre sur la photo). «Maintenant, notre souci, c’est que le houblon risque de remplacer la petite Arvine à Fully», commentait, rigolard, un autre Fulliérain.

 

3. Douceurs ardéchoises

 

 

S’il était un stand qui avait pleinement sa place à Fully, c’est bien celui des Ardéchois Estelle Alonzo et Denis Beraud, car leurs pâtisseries sont toutes concoctées avec de la châtaigne. Et ce n’est pas un hasard. «Notre région est le premier département français producteur de ce fruit. Je suis d’ailleurs propriétaire de deux hectares de châtaigniers» explique Denis. Le résultat? Une galette typique avec crème d’amandes et de marrons ou encore des gâteaux et fondants à tomber par terre. «L’ambiance à Fully est super. Le seul problème, c’est qu’en revenant en France, on compte en francs pendant plusieurs jours» sourit Estelle.

 

4. La châtaigne d’or à un Agaunois

 

 

C’est l’Agaunois Alexandre Rodriguez (notre photo) qui a remporté le 5e concours culinaire de la fête de la châtaigne. Travaillant au restaurant de la gare à Vernayaz, l’apprenti cuisinier avait, comme ses huit concurrents, trois heures pour réaliser un plat sur le thème imposé du lapin.

Il disposait encore d’une demi-heure pour préparer un dessert glacé à base de… châtaigne. «J’ai choisi un parfait glacé maison» nous a-t-il confié. «Ces cinq garçons et quatre filles, qui suivent les cours de l’EPCA de Sion, étaient notés par un jury présidé par le chef Didier de Courten», note Carlos Tacchini, président de l’Amicale des cuisiniers du Valais romand, qui organisait ce concours ambitieux.

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