Les dénonciations pénales qui mettent en accusation le président de Finhaut Pascal May et le vice-président Valentin Gay-des-Combes sont classées. Déposées par Jean-François Staehli, un citoyen de Finhaut, elles portaient sur l’affaire des comptes de la commune en lien avec la société du parc d’attractions de Châtelard. Le plaignant accusait les représentants de l’Exécutif de faux dans les titres, gestion déloyale des intérêts publics, corruption active, corruption passive et délits contre la volonté populaire. Autant d’actes d’accusation qui n’ont pas abouti, car «les éléments constitutifs de l’infraction ou les conditions à l’ouverture de l’action pénale ne sont manifestement pas réunis», indique l’ancien procureur Patrick Schriber dans son ordonnance.
Pour Pascal May, président de Finhaut, cette décision de justice entrée en force le 2 mars, est un soulagement. «Toute la procédure a été très difficile à vivre. Se défendre demande énormément d’énergie et même si j’en ressors grandi, je garderai toujours...