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En dix ans, Entremont Autrement a redistribué les cartes du jeu politique

Dix ans après sa création, Entremont Autrement pèse 18% des voix du district. Le parti a chamboulé l’échiquier politique d’Entremont et a poussé les partis traditionnels à se réinventer.

29 mars 2019, 12:00
En 2016, Entremont Autrement fête l'entrée de quatre candidats au sein des exécutifs. De gauche à droite: Basile Darbellay à Liddes, Olivier Bender à Vollèges, Urbain Gaillard à Orsières et Antoine Cretton à Bagnes.

L’existence d’Entremont Autrement s’est jouée à un cheveu. Un rien aurait suffi à ce que le mouvement ne s’étouffe dans l’œuf. C’était en 2009 lors des élections cantonales. «Aucun de nos candidats n’a été élu. Mais à l’analyse des résultats, nous avons constaté que cela s’était joué à 30 listes près. Ce chiffre nous a redonné de l’espoir et nous a motivés à continuer notre route», se souvient Sophie Juon, présidente du parti. Aujourd’hui, Entremont Autrement représente près d’un cinquième de l’électorat du district. Une ampleur que le PDC, fortement majoritaire dans la vallée, et le PLR étaient loin d’imaginer, mais qui correspond à la force de la gauche au niveau cantonal.

Casser les carcans établis

Il faut attendre 2012 pour qu’un élu d’Entremont Autrement ne franchisse la porte d’un exécutif. Trois ans après la formation du parti, Urbain Gaillard est élu à Orsières au détriment du PLR et non...

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