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Eboulement à Trient: une digue de protection construite en vue des opérations de minage

La construction d’une digue de protection en dessous de l’éboulement de Trient a démarré mardi matin. L’infrastructure devra assurer la protection des habitations les plus proches, lors des opérations de minage prévues la semaine prochaine.

06 févr. 2018, 16:00
La digue qui doit assurer la protection du village devrait être terminée d’ici à la fin de semaine.

Depuis mardi matin, pelles mécaniques et autres machines de chantier s’affairent à la construction d’une digue de protection en dessus de Trient. L’infrastructure compte parmi les mesures de sécurité mises en place à la suite d'un éboulement survenu le 13 janvier, entre le col de la Forclaz et le village. Elle devrait être terminée d’ici à vendredi.

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«Dès la semaine prochaine, des opérations de minage pourront être entreprises sur la partie supérieure de la niche d’arrachement. Cette digue doit éviter que des blocs de roche soufflés par l’explosion n’atteignent le village, et plus particulièrement la maison située en plein dans l’axe de l’éboulement», indique le voyer de secteur Thierry Veuthey. 

Le froid a stabilisé la paroi

Interrompus à plusieurs reprises en raison de l’instabilité de la niche d’arrachement, les travaux en vue de la réouverture du tronçon qui relie le col à Trient sont donc en passe de s’accélérer. Il faut dire que les basses températures de ces derniers jours ont eu le don de figer la paroi. De quoi permettre la création de cette digue, mais également la réalisation de forages sur les dernières roches en suspension.

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«Il ne s’agit pas d’ancrer les blocs instables dans la paroi, mais bien de les éclater en insérant des explosifs dans les forages», poursuit Thierry Veuthey. Il précise que malgré le froid, la prudence reste de mise. «Un épisode de redoux pourrait compliquer la situation. Le danger est donc bien présent, et ces opérations seront menées avec la plus grande prudence.»

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Une fois le minage effectué, une nouvelle analyse de la stabilité des parois sera entreprise sur place. En fonction des résultats, les travaux de déblaiement de la route pourraient démarrer dans la foulée. Selon Thierry Veuthey, le planning qui prévoit une réouverture au trafic pour début mars devrait être respecté.

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