Avec une marge d'autofinancement d'un demi-million de francs, Vernayaz, même si elle fait partie des bénéficiaires des retours de concessions des CFF, ne peut pas vraiment se targuer d'être une commune riche. Elle bénéficiera d'ailleurs en 2013 d'un apport de 95 8 000 francs du fonds de péréquation intercommunal. Une situation difficilement tenable sur le long terme. "C'est parfois compliqué d'expliquer ça aux citoyens" , reconnaît le président Blaise Borgeat. "Nous avons reçu plusieurs millions, mais, en termes de fonctionnement, nous ne générons pas suffisamment de liquidités pour financer nos investissements qui se limitent pourtant à l'essentiel. C'est délicat: nous avons des liquidités, mais si nous construisons une salle polyvalente ou une crèche, ça induit des charges supplémentaires importantes que nous pouvons difficilement assumer. On ne doit pas se précipiter."
Pour autant la santé financière communale n'est pas directement menacée. Les investissements seront toutefois modérés cette année: un peu plus...