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Des employés de Mike Echenard seront payés

Un syndicat obtient des garanties salariales après la faillite de 1Brik Sàrl, une société de Vouvry propriété de Mike Echenard.

18 sept. 2017, 08:46
/ Màj. le 18 sept. 2017 à 09:26
Mike Echenard est le patron de la société chablaisienne en faillite.

Les Syndicats Chrétiens du Valais (SCIV) sont parvenus à signer un accord avec Mike Echenard, patron de 1Brik Sàrl, société basée à Vouvry. Cet accord prévoit le remboursement aux seize employés touchés par la faillite de l’ensemble de leurs créances. Pour ce faire, Mike Echenard s’engage sur ses biens personnels. 

Les Syndicats Chrétiens du Valais à Monthey ont suivi les travailleurs de 1Brik Sàrl depuis le début des difficultés rencontrées par l’entreprise et ont fini par requérir la faillite de l’entreprise en début août. 

Intenses discussions

Les SCIV ont ensuite mené d’intenses discussions avec le patron de l’entreprise, Mike Echenard, afin qu’il assume ses responsabilités envers ses employés et que soient trouvées des solutions viables pour l’ensemble des seize employés concernés. En effet, ces derniers ont perdu quelque 160’000 francs en salaires impayés.

Les Syndicats Chrétiens sont parvenus à un accord qui prévoit le remboursement aux employés de la totalité des créances découlant du contrat de travail. L’accord prévoit également le paiement de l’intégralité des charges sociales usuelles dans la profession. 

Pour honorer cet accord, Mike Echenard, ancien patron du club de hockey Martigny Red Ice, s’est engagé sur ses biens personnels. Il a ainsi été convenu qu’il versera mensuellement un acompte aux SCIV jusqu’à extinction de toutes les créances de l’ensemble des employés.

Premier acompte fin septembre

Un premier acompte sera déposé fin septembre. «Mike Echenard a fait preuve, dans ce dossier, d’une responsabilité sociale que l’on souhaiterait voir plus souvent», commentent les SCIV. 

Le remboursement des indemnités versées par l’assurance-chômage  Selon les SCIV,  leur engagement «a non seulement permis de récupérer des fonds au bénéfice des employés qui, sans cet accord, n’auraient pas pu toucher l’intégralité de leurs créances, mais va également permettre de rembourser à l’assurance-chômage les indemnités en cas d’insolvabilité, ainsi que les indemnités en subrogation déjà versées.» 

 

 

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