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Déchets sauvages: il entretient les routes, pour que le paradis ne ressemble pas à un enfer

Chaque année, le Service cantonal de la mobilité récolte des dizaines de tonnes de déchets. Dans les zones touristiques, les quantités peuvent vite impressionner. Reportage avec un cantonnier sur la route du col du Grand-Saint-Bernard.

25 août 2020, 05:30
Si le cadre est idyllique, le spectacle n'est pas toujours celui qu'on croit.

Le lac du Grand-Saint-Bernard repose en contrebas, dans son magnifique écrin montagneux. Les yeux de Stéphane Maye sont pourtant posés sur un spectacle beaucoup moins enchanteur. Papiers et mégots de cigarette jonchent les quelques places de parc à proximité. Rageant quand la poubelle la plus proche se trouve littéralement à deux mètres.

Le cantonnier se garde de partager le fond de sa pensée face à de telles incivilités. «C’est de la négligence», soupire-t-il, presque résigné. Avec un peu d’insistance, il finit par admettre: «Il y a un manque de respect…»

Un sac de 110 litres en sept kilomètres

L’Orsérien a vu pire en termes de déchets sauvages. Cela fait dix ans qu’il prend soin des sept derniers kilomètres de la route du col, jusqu’à la frontière italienne. Deux fois par semaine jusqu’à la mi-octobre. Trois si le soleil estival attire beaucoup de monde.

Les lundis et vendredis, il place un...

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