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Ces Valaisans qui ont marqué l’actualité 2018: Vincent Monnet, de Martigny au Gabon

Que sont-ils devenus? «Le Nouvelliste» a retrouvé ces anonymes qui ont fait l’actualité valaisanne. Une année après s’être rendu au Gabon pour gérer une forêt tropicale grande comme le canton du Valais, le bûcheron et garde forestier Vincent Monnet y travaille toujours.

28 déc. 2018, 08:00
Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans dans les forêts valaisannes, Vincent Monnet gère depuis une année une vaste exploitation au Gabon.

Un changement complet d’existence et le désir de vivre une expérience hors du commun. Originaire d’Isérables, le bûcheron et garde forestier martignerain Vincent Monnet travaille depuis plus d’une année comme directeur adjoint d’une exploitation forestière tropicale de 600 000 hectares.

Vous étiez parti pour trois mois, mais y êtes toujours une année après. L’expérience est donc concluante?

Oui, les trois mois ont été concluants pour mon employeur et moi-même. Lors d’une première visite au Gabon, j’avais pu me rendre compte du sérieux de l’entreprise Precious Woods/CEB. Elle est certifiée pour assurer une exploitation durable et le respect des droits des travailleurs et des populations locales. Je pense ainsi rester au moins cinq ans ici malgré un rythme de travail soutenu.

Vous a-t-on reproché, ici en Suisse, d’aller couper du bois en Afrique?

Au départ, je suis parti en Afrique par aventure et découverte. Je n’étais pas vraiment conscient de la...

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