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Bovernier: les Gorges du Durnand n'ont pas ouvert de l'été

En raison de travaux de sécurisation plus importants que prévu, les Gorges du Durnand n’ont pas pu ouvrir de tout l’été. La commune de Bovernier a bon espoir que son attraction qui attire près de 10 000 visiteurs par an reprenne du service en 2019.

21 août 2018, 12:01
Les Gorges du Durnand de Bovernier resteront fermées au moins jusqu'au printemps 2019.

Cet été, nombreux ont été les visiteurs à devoir faire demi-tour face au portique d’entrée des Gorges du Durnand. En raison de travaux d’entretien qui se sont avérés plus importants que prévu, le site touristique de la commune de Bovernier n’a pas pu ouvrir cette saison. Il devrait même rester fermé au public jusqu’à l’année prochaine.

«Chaque printemps, des guides spécialisés sont engagés pour sécuriser le site en purgeant la partie supérieure des échelles. Nous avons découvert une zone rocheuse qui menaçait de s’écrouler, rendant ainsi impossible l’ouverture ordinaire des gorges», explique Marcel Gay, le président de Bovernier.

La commune attend le feu vert du canton

A la suite de ce constat, les autorités avaient donc retenu deux options. La première consistait à creuser une galerie dans la roche, pour que les visiteurs soient totalement à l’abri d’éventuelles chutes de pierres. Mais l’idée, «trop onéreuse et difficilement réalisable» selon les mots de Marcel Gay, a rapidement été abandonnée. «Nous avons finalement choisi de dévier le tracé du parcours sur une cinquantaine de mètres, en installant une passerelle suspendue au-dessus du Durnand.» 

Un projet devisé à près de 150 000 francs, et pour lequel les travaux n’ont pas encore démarré. «Nous attendons le feu vert du Canton. Le dossier suit normalement son cours, et nous avons bon espoir de pouvoir rouvrir nos gorges en mai 2019», poursuit Marcel Gay, qui chiffre à près de 10 000 le nombre annuel de visiteurs dans les Gorges du Durnand. 

10 000 francs de manque à gagner par mois

D’ici là, tant les touristes que les responsables du site devront prendre leur mal en patience. Pour cette saison, ils estiment que leur manque à gagner s’élèvera à près de 10 000 francs par mois, de début mai à fin septembre. «Je ne suis pas amère pour autant, car la sécurité passe avant tout. Et si les passages de touristes ont été moins nombreux qu’à l’accoutumée dans le restaurant, les fortes chaleurs nous ont malgré tout permis de relativement bien travailler», confie Dora Zuka, la gérante des Gorges du Durnand. 
 

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