Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les minarets, le peuple et l'immigration

02 déc. 2009, 05:59

YVES NIDEGGER conseiller national (UDC-GE)

On ne joue pas impunément avec les peuples qui ont une histoire comme on le ferait avec des éprouvettes en laboratoires. La classe politique suisse l'avait oublié.

Le peuple suisse le lui a rappelé ce 29 novembre. Il s'est trouvé trois Suisses sur cinq pour dire non aux minarets.

Symbole architectural de conquête religieuse achevée pour les uns, fanion de propriétaire planté dans le gras de la terre possédée pour d'autres, le minaret est désormais «turris non grata» en terre d'Helvétie, corps étranger déclaré au paysage suisse.

Quelles que puissent être les qualités discutables du texte entré dimanche soir dans la Constitution, l'interdiction des minarets incarne la résistance historique des Suisses confrontés à l'immigration étrangère.

Là ou un James Schwarzenbach obtenait 33% des voix en 1974 ou un Christoph Blocher 50,3% en 1992, le comité d'Egerkingen en rafle 57%.

Certes, un symbole est meilleur mobilisateur...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias