L’un comme l’autre ont fait la une de votre quotidien «Le Nouvelliste», quand, par exemple, KT Gorique se produisait sur la scène du Hallenstadion à Zurich, ou quand Dakota Simao et sa collègue Nadia Ladeiras renversaient le public de «La France a un incroyable talent» l’an dernier. Une forte reconnaissance médiatique pour leur talent, doublé d’un soutien populaire fort. Mais ces succès, pour eux, n’effacent pas les vexations quasi quotidiennes, les regards appuyés, les remarques et toute la panoplie du racisme plus ou moins ordinaire subi depuis une enfance pourtant passée ici, en Valais.
Une reconnaissance douce-amère
«C’est vrai qu’il y a quelque chose de doux-amer dans toute cette reconnaissance», admet Dakota Simao. «Je n’ai pas de colère, pas d’amertume. Mais tout à coup, j’étais Valaisan, Suisse, beaucoup plus qu’avant ce succès… Bien sûr, ça fait plaisir, mais je n’oublie pas tout le reste et je sais ce que mes...