Tout fout l'camp. Je l'ai encore constaté l'autre soir en assistant à un match de foot de deuxième ligue. Comme je ne suis pas très ballon rond, je me suis motivée en m'imaginant déjà caresser du regard les cuisses musclées des sportifs.
Raté. J'ai découvert, horrifiée, que les messieurs ne se baladaient plus en cuissettes courtes et plaquées. Au contraire. Leurs vêtements du bas du corps ressemblaient à des pantalons-jusqu'aux-genoux. Pire, les énormes bouts de tissus flottaient au vent, bien trop larges pour les gambettes des footballeurs. Impossible de discerner un muscle fessier. Rien de rien. J'ai donc dû me rabattre sur les arbitres. Surtout sur l'un des juges de touche aux arguments fessiers hors du commun.
Du coup, je n'ai pas vraiment suivi la trajectoire de la balle. Sauf lorsqu'elle a frisé mon sourcil droit. Compris. Je vais suivre le match, ai-je répondu à l'être invisible qui m'avait forcée...