La Poste est la plus grande entreprise publique de Suisse. Ce statut suscite des attentes particulières et une attention permanente. Notamment dans les régions périphériques où la présence du géant jaune est perçue non seulement comme un lien social mais aussi comme un apport économique. La nouvelle initiative lancée par la gauche et les syndicats ne semble pas en mesure d'enrayer la libéralisation amorcée. En revanche, elle pourrait la freiner en incitant le Parlement à la prudence. Le Conseil des Etats s'emparera du dossier la semaine prochaine. C'est avant tout le rythme d'ouverture du marché qui fera discussion.
Pour faire pression sur les débats, les initiants veulent récolter les signatures le plus vite possible. Parallèlement, les mêmes milieux agitent la menace d'un ou de plusieurs référendums. Quoi qu'il advienne, on s'achemine vers un débat public sur l'avenir de la Poste. Il est le bienvenu compte tenu de l'enjeu. Le problème...