Son violon dans une main, son lutrin et ses partitions dans l’autre, Justin Lamy s’installe discrètement dans le jardin. Il s’apprête à donner un concert privé. La bénéficiaire de ce cadeau original, Ange-Marie Menyhart, arrive peu après, emmenée par sa fille Noémy. La surprise est totale. «Bonne fête, maman! Installe-toi et écoute.»
Un concert symboliquement fort
Ange-Marie, émue, s’exécute en séchant déjà quelques larmes. L’archet prêt à glisser, Justin Lamy entame son récital. Face à lui la famille Menyhart et le frère de Noémy en appel vidéo depuis Budapest. «Ma maman a eu une hospitalisation cet hiver», raconte la jeune femme. «Dès sa sortie d’hôpital, elle s’est retrouvée de nouveau isolée à la maison pour éviter le virus. Ce concert sonne comme un retour à la vie. Il est symboliquement fort.»
Le violoniste enchaîne les morceaux, tantôt mélancoliques, tantôt joyeux. Le tout accompagné du chant improvisé des oiseaux. Au fil...