Depuis vingt ans et Pascal Couchepin, jamais un Valaisan ou une Valaisanne n’a semblé aussi proche d’entrer au Conseil fédéral. Ici, une Haut-Valaisanne. Très sollicitée ces dernières heures, Viola Amherd martèle la même phrase dans tous les micros: «Je vais discuter d’une éventuelle candidature avec mes proches et avec mon parti, et ces réflexions prendront du temps.» Aux journalistes du «Temps», elle lâche: «Oui, j’aime le pouvoir.» Contactée par «Le Nouvelliste», elle sourit: «Ces spéculations sont un peu fatiguantes mais je m'y attendais; elles font partie du jeu.» Il serait étonnant de la voir renoncer à briguer la plus haute charge de l’Etat.
De la «Neue Zürcher Zeitung» au «Tages Anzeiger», en passant par le «Blick», tous les médias alémaniques placent l’ancienne présidente de Brigue parmi les papables à la succession de Doris Leuthard. Souvent, elle occupe la première place. «Watson» et d'autres en font même la favorite de la...