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Congé paternité: la paire de l’UDC valaisanne divisée sur les pères

Le référendum contre un congé paternité de deux semaines a abouti mercredi. En Valais, l’UDC du Valais romand n’a pas soutenu la récolte de signatures contre la nouvelle loi, contrairement à l’UDC du Haut. Analyse d’un Raspillegraben, plutôt inhabituel pour un parti généralement uni sur les questions de société.

07 févr. 2020, 05:30
Pour le conseiller national Jean-Luc Addor, le congé paternité participe d’une politique nataliste. «Ce n’est pas à l’Etat de se mêler des familles», rétorque son collègue de parti Franz Ruppen.

L’UDC suisse alémanique a récolté suffisamment de signatures. Sans l’appui de ses sections romandes mais avec le soutien de quelques PDC et de jeunes PLR, son référendum contre un congé paternité de deux semaines a abouti mercredi. Les Suisses auront le dernier mot sur ce contre-projet à l’initiative populaire demandant quatre semaines. Le scrutin aura probablement lieu cet automne.

A lire aussi : Congé paternité de deux semaines: c’est le peuple qui tranchera (5 février 2020)

Reste qu’en Valais aussi, le sujet divise l’UDC. L’aile du Valais romand soutient dix jours de congé pour les jeunes pères, tandis que celle du Haut s’y oppose. Pour le conseiller national Franz Ruppen, c’est une question de mentalité. «Comme dans le reste du pays, les francophones accordent plus d’importance au soutien des familles qu’aux arguments économiques.» Son collègue de parti Jean-Luc Addor partage cette analyse: «Les Alémaniques voient simplement cette mesure comme une...

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